On connaît peu de choses de la vie du Cavaliere Azzolino della Ciaja (1671-1755). Il a laissé quelques œuvres vocales et un recueil de 6 sonates, étourdissantes de virtuosité, pour le clavecin. Ces pièces, écrites peut-être en 1737, sont à mettre en parallèle de la production plus abondante de Domenico Scarlatti. Della Ciaja affectionne comme Scarlatti les extrêmes : les harmonies riches et abondantes, les mélodies torturées, le traitement sauvage du clavecin, lorsqu'il écrit de frapper un accord d'un coup fort